Dans les lieux d’accueil qui réfléchissent au développement psychomoteur harmonieux des tout-petits, source d’une véritable autonomie, les équipes éducatives n’ont sans doute plus besoin d’étayage théorique pour se convaincre du bien-fondé de leurs pratiques : peu ou pas de « transats », absence de portiques et de « youpalas ».
Oui mais voilà… il existe des pratiques familiales bien différentes. Parfois, des parents arrivent à la nurserie en expliquant avec fierté que leur bébé de 4 mois est déjà capable de rester assis de longs moments… Que dire ? Que faire ? Comment expliquer ?
Cet article de deux pages résume (donc facile à en proposer une lecture aux parents) parfaitement bien la complexité de la construction de la verticalité dans la vie du tout-petit. Un long processus tenant compte des huit niveaux posturaux intermédiaires qui serviront de base indispensable à une véritable autonomie.
Un paragraphe explique en détail ce qui se passe pour un bébé que l’on a mis assis trop tôt : hyper-rigidité du tronc – source de stress, front plissé – signe d’inquiétude et finalement, impossibilité d’explorer – expression d’une grande frustration.
Aucun adulte n’a vraiment envie de faire vivre cela à un enfant, non ?
Pour en savoir plus :
Pour les parents :
Forestier, M. (2006), En marche pour la vie ! La belle histoire de l’apprentissage de la marche, conseils pour accompagner l’enfant, Fontaine : Ed. Thot
Pour les professionnel·le·s :
Forestier, M. (2018), De la naissance aux premiers pas, Toulouse : Erès
Robineau, J.-F. (2021), Motricité libre : ces bébés que l’on assoie, In : Métiers de la petite enfance, no 293, mai 2021, pp. 38-39