Chants de Noël, tintements de clochettes, poésies sous l’arbre décoré, les semaines de l’Avent sont ponctuées de musique et de voix célestes. Belle occasion pour se pencher sur la place de la musique dans les institutions de l’enfance…
Dans son article, Bouteloup déroule le fil d’une pelote qui part du besoin de tout être humain à tisser des liens avec l’autre pour se terminer sur la notion du vivre ensemble et en particulier du vivre ensemble la musique.
Les hommes font de la musique ou chantent depuis l’aube des temps et dans tous les pays du monde, parce qu’il faut, explique l’auteur, apprivoiser les événements, les comprendre, les incorporer à notre corps.
Cette explication s’applique si bien aux enfants !
L’autre jour, en buvant un café, une éducatrice raconte : « lorsque cet enfant qui ne parle ni ne comprend le français est inconsolable, les comptines et les jeux de doigts font merveille ! »
Notre voix – en particulier lorsqu’elle s’adresse à un bébé – est une vraie musique. Raconter, conter, chanter, fredonner dans la garderie, c’est nécessaire mais pas suffisant car l’écoute passe par le faire. « C’est parce que l’enfant manipule les sons à travers l’utilisation d’objets sonores ou d’instruments de musique adaptés à son âge qu’il va apprendre à développer son oreille. (…) Comme l’album de photos ou le livre que l’on feuillette avec l’enfant, l’écoute doit être un plaisir partagé ». A partager également avec les familles pour lesquelles, bien souvent, la musique des origines tient une place si importante dans leur cœur.
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Bouteloup, P. (2012), La musique adoucit les mœurs, In : Spirale, no 75, pp. 154-159